Catopsis berteroniana est la seule espèce parmi les 21 du genre qui puisse être qualifiée de broméliacée épiphyte carnivore.
D'abord nommé Tillandsia berteroniana par J.H. Schultes en 1830 il est rebaptisé en 1864 Catopsis berteroniana.
Description :
Il pousse naturellement du sud des Etats-Unis jusqu'au nord de la Colombie ainsi que dans la région des Caraïbes. On le retrouve aussi au Venezuela et jusqu'au nord du Brésil.
Le catopsis croît sous un climat tropical humide du niveau de la mer jusqu'aux montagnes (plus de 3000 m). Il pousse dans des lieux lumineux en compagnie d'autres broméliacées.
Il mesure de 30 à plus de 70 cm de haut.
Les feuilles vert jaunâtre en forme de gouttières sont acuminées. Une poudre blanche les recouvre. Leur disposition en rosette permet de retenir I'eau.
Les pièges sont constitués par les feuilles qui forment un réservoir d'eau. II semblerait que la poudre blanche ait un rôle dans l'attirance des proies qui viennent se noyer. Là aussi les bactéries favorisent la digestion.
Les proies habituelles sont des insectes : Coléoptères Hyménoptères...
Les fleurs blanches de 2 cm de diamètre sont disposées sur une hampe florale assez grande pouvant atteindre 1 m de hauteur.
En ce qui concerne la culture en intérieur :
Il est préférable d'utiliser des supports faits de mousse ou d'écorce, les plantes sont attachées ou collées à la manière des Tillandsia. Le catopsis se plaît à des températures hiver comme été de 18 à 30°C. Il lui faut une grande luminosité, une hygrométrie de 80 % et des vaporisations fréquentes. Apport d'engrais foliaire et utiliser uniquement de I'eau de pluie ou déminéralisée.
Se cultivant comme un Tillandsia, le catopsis est encore peu commun en culture même chez les horticulteurs spécialisés dans ce type de plante. Une épiphyte carnivore est pourtant un cas très intéressant dans le règne végétaI.
Pour s’en procurer, jusqu’à présent, http://www.natureetpaysages.fr/ en commercialisait mais n’en a plus.
Il est probable que la société détenant le site http://www.karnivores.com/ puisse procurer cette plante à un passionné.
Bien entendu, je me suis cantonné à des sites Français. Des sites américains peuvent en commercialiser, mais avec les frais de port, les prix montent trop haut pour une plante qui est déjà très chère en soi à cause de sa rareté dans le commerce.
J’ajoute que je prépare une fiche sur cette intéressante carnivore.