en avril, au bord du Doubs la fritilaire pintade (fritilaria meleagris) qui fait de grosses colonies locales
vu en mai dans le Val de Travers, Suisse voisine. le sabot de vénus a été une orchidée abondante qui s'est raréfiée car intensivement cueillie
une orchidée plus courante mais curieuse par son absence de chlorophylle. Elle parasite un champignon qui lui fournit sa nourriture.
dans les tourbières, on trouve dans le bas marais alcalin ces plantes carnivores la grassette (pinguicula vulgaris) et le rossolis à longues feuilles (drosera longifolia)
on trouve le drosera rotundifolia dans le haut marais, plus acide
deux orchidées de lieu humide, l'epipactis palustre
et un dactylorhiza proche de majalis et incarnata. chaque plante est très différente des voisines; on a affaire à des espèces encore mal stabilisées et qui ont tendance à s'hybrider facilement
dans le même milieu, l'oeillet superbe (dianthus superbus)
un orchidée de terrain sec : l'epipactis atrorubens
dans les Alpes valaisanes cette fois: la renoncule des glaciers, toujours dans les pierriers proches des glaces
la violette à éperon (viola calcarata)
la silene acaule (silene acaulis) très bien adaptée aux milieux hostiles qu'on retrouve au delà du cercle polaire
l'androsace alpina
la campanule du Mont cenis (campanula cenisia)
la gentiane de Bavière (gentiana bavarica)
l'aster des alpes (aster alpinus)
et l'édelweiss (leontopodium alpinum), une relique de l'époque glacière
voila le fruit de belles balades ce printemps et début d'été...