Plus « longifolia » que BRASS BAND tu meurs : en plus d'être ondulées et même parfois frisées, les feuilles peuvent atteindre 17cm.sur une plante adulte ! !
Ce qui rend leur bouturage difficile.
Pourquoi ?
Parce que la feuille, étroite et s’étirant tout en longueur, peine davantage qu’une feuille classique à pomper l’eau pour arriver à irriguer ses tissus jusqu’à la pointe.
En mai dernier, j’ai reçu de Pologne trois feuilles de BRASS BAND (H.Parker hybrideur). L’une n’a pas pris : elle est devenue molle, en avril elle était morte sans avoir formé de racines. Les deux autres ont … sinon marché, du moins ont semblé marcher au sens ou elles restaient bien vertes, fermes et vigoureuses, signe habituel d’un bon enracinement. Le problème étant que fin juillet elles n’avaient toujours rien produit. Aucune tête d’épingle verte. Pas l’ombre d’un bébé.
Celle que vous voyez en photo ci-dessous est dans son bac depuis la mi-mai. Elle a grandi, est toujours bien vivante (jusqu’à quand ?) mais n’a toujours pas fait de rejetons (je ne pense pas qu’il faille en attendre maintenant).
Avant de partir en vacances, j’ai sorti la seconde feuille. Le 22 juillet elle avait un réseau de racines bien fourni, mais pas de rejetons. Je l’ai alors coupée par son milieu, réduisant sa longueur de moitié. Je n’ai conservé que sa moitié supérieure, côté pointe, et l’ai taillée au cutter selon le schéma ci-dessous, c'est-à-dire que je me suis servi de la nervure centrale pour fabriquer artificiellement une « tige ». Puis je l’ai plantée dans de la vermiculite comme une feuille normale.
BANCO …. Ça marche !
Des bébés pointent leurs petites têtes vertes.
Si je parviens – touchons du bois – à cultiver un BRASS BAND jusqu’à l’âge adulte, il m’aura occasionné quelques belles sueurs froides : ah l’animal ! ! !