Ceropegia sandersonii

J'espère que j'ai bien mis la photo, et pas trop grande.
C'est un autre Ceropegia bien florifère, mais difficile à bouturer. Nous avons pourtant fait un long voyage avec Marie-José pour rapporter de la perlite qui aide paraît-il..... Le résultat se fait attendre.
Si quelqu'un connait un moyen qui évite le pourissement de la tige....
Ca c'est une bouture qui a fleuri, mais qui a mis presque un an à se réveiller.
Que pensez-vous des petits poils qui sont autour?

Grosse, grosse photo, Hélène. Je l'ai mise autrement pour alléger - Marc

Honnêtement , je finis par me demander si certaines espèces de Céropégias n'ont pas été des plantes carnivores à un moment donné. Ou alors leur système de reproduction naturelle est très spécifique. Je vais potasser un peu ces plantes que je ne connais pas très bien.

Carnivore, je ne sais pas, mais elles ont un petit air "vénéneux" qui me plaît bien.
Surtout ce qui est bizarre, c'est leur morphologie: pas possible de savoir où sont le pistil (peut-être en haut du toit?), les étamines, etc......., alors pour obtenir des graines....
Dans leur pays d'origine (c'est une botanique), il doit y avoir un insecte bizarre pour féconder ça. En plus elle ne sent rien.
Le cerropegia ballyanus va fleuri et j'enverrai sa photo. Il est spectaculaire aussi.
La photo n'était pas trop grande? Quelle complication pour envoyer! Heureusement que les appareils numériques "se débrouillent tout seuls",:plus de mise au point à faire.

C'est vrai cet air vénéneux. En gros plan, on dirait une plante venue tout droit d'un film de science fiction. Je n'aime toujours pas mais j'avoue que c'est intriguant et Jacques n'a peut être pas tort. Tes photos sont toujours aussi belles, j'en suis verte.
:king:

Citation :

Si quelqu'un connait un moyen qui évite le pourissement de la tige....

Hélène, tu parlais du pourrissement de la tige lors de la période de reprise ? Tu as essayé d'utiliser de la poudre d'hormone de bouturage + du fongicide ?

Pour répondre à Jacques et à Hélène (il n'était pas si éloigné que ça) voilà ce que j'ai trouvé sur les ceropegias :
A l’intérieur des cages, tube et pétales sont tapissés de poils gluants de nectar. Cela permet à nos Ceropegias de faire semblant d’être carnivores. En effet, les insectes attirés par l’odeur du nectar pénètrent dans la cage et s’y engluent en butinant ce nectar. Mais cet emprisonnement est de courte durée : au bout de quelques heures, au maximum de deux à trois jours, les poils sèchent et les insectes qui se sont couverts de pollen en se débattant, sont libres … d’aller se faire engluer ailleurs où ils pollinisent leur nouvel hôte qui s’empresse de les recharger de son propre pollen … et ainsi de suite … Je ne sais si cela consolerait les insectes d’apprendre qu’ils ont eu de la chance de rencontrer un faux carnivore et d’être ainsi des précurseurs en matière d’insémination artificielle.

En ce moment, j'en ai qui tentent de reprendre dans de la perlite, qui est déjà un milieu presque aseptique. Le problème, c'est que la tige pourrit souvent avant de raciner.
D'ailleurs, même avec les plantes adultes, il y a parfois des accidents bizarres. Je n'en ai jamais perdu, mais des fois je ne sais plus très bien comment les arroser pour éviter le dssèchement et le pourrissement.
J'ai quand eu des boutures qui ont pris dans le terreau stérilisé avec chaleur de fond:à peu près 1/5.
Ce ne sont quand même pas des plantes faciles.

C'est certain que ce n'est pas facile. En plus, plus les plantes mettent de temps à émettre des racines, plus il est difficile de les conserver bien hydratées et sans qu'elles pourrissent pour autant.
Quand je lis des trucs sur les ceropegias, je retiens quand même que ce sont plantes un peu 'lunatiques' : elles n'en font qu'à leur tête.

:queen:
D'accord, c'est à ça que servent les petits poils de cette plante curieuse ! La nature est bien faite et m'étonnera toujours. Que d'inventions, d'imagination et d'ingéniosité pour arriver à ses fins !
:king:

Tiens ! Faux airs de carnivores pour assurer sa propagation. Vraiment intéressant. Cette famille de plantes est assez passionnante. Elle semble avoir des facultés d'adaptation assez extraordinaire.

Bonne nouvelle: ça racine bien dans la perlite, pas à 100% mais le résultat est encourageant.

Ah très bonne nouvelle, en effet. La perlite serait donc un bon moyen de contrecarrer en partie les caprices de la reprise cette plante…

:queen:
J'avoue quand même être circonspecte. Dans leur milieu naturel, les ceropegias n'ont aucune conditions asseptisées et apparemment, il sont bien armés pour s'adapter à mille et une conditions différentes et parfois très difficiles. Alors pourquoi lors d'une reproduction telle que le bouturage, leur faudrait'il des conditions si particulières ?
Je pense aussi à autre chose, étant donné leur nature, est-ce que le marcottage ne donnerait pas d'excellents résultats ?
:king:

dans la famille ceropegia,je n'ais que l'espece appelée "chaine des coeurs",elle arrete pas de fleurir mais j'ais jamais reussi a la bouturée(bouhouhou!!!)

:queen:
Et bien justement, est-ce que tu as essayé le marcottage ? Je suis sûre que ça réussirait très bien et au moins, ça ne fait pas prendre de risque à la plante.
C'est peut-être plus long mais ça vaut le coup.
:king:

Ce n'est pas facile: ça demande de la place et les tiges ne sont pas trés souples, contrairement à celles du woodii.
Hier, j'ai repiqué mes plantules dans du compost. J'éspère qu'elles vont bien s'adapter.

C'est clair, je l'espère aussi. Mais puisque Clem a des problèmes pour multiplier son ceropegia, pour cette espèce en particulier, je pense que le marcottage donnerait de bons résultats, effectivement. Pour les autres, oui, les tiges sont plus rigides. Il faudrait faire du marcottage aérien, ce qui est déjà un peu plus complexe et plus long encore.

Je suis trés étonné que tu n'arrives pas à bouturer ton Ceropegia linearis ssp. woodi, Clem. Cette espèce est une des plus façile. Le bouturage peut se faire en enterrant un caudex qui se forme sur les tiges ou en enterrant une tige à hauteur d'un noeud de feuilles. Les racines se forment au niveau des noeuds. Le mélange que j'utilise est le suivant (2/3 de terreau, 1/3 de sable).

Bon courage.

Salut Vince,
Le Woodii ne me pose pas de problème. C'est les autres à tiges fragiles et gorgées d'eau comme le sandersonii et ballyanus qui sont plus rares.
Sans doute que leur rareté est liée aussi à leur difficulté de bouturage. Mais j'ai de grands espoirs dans le bouturage à la perlite.
A suivre....

Alors où en êtes vous de vos boutures ?

Le mien s'est cassé à la base :gpleur:

j'ai donc une liane que j'ai mise dans l'eau. Pour le moment pas de pourrissement.
En lisant vos posts je vais peut-être essayer la perlite

Giovanna, mets tout de suite ta bouture dans la perlite; le résultat est preque miraculeux: belles recines charnues en peu de temps!
Et après rempotage.
Tu verras, c'est magique.
Et tu nous raconteras après......

Perso je ne trouve que de la vermiculite en vente, quelle est la différence avec la perlite ?

Je confirme les dires d'Hélène, aprés passage dans la perlite la bouture de Ceropegia sandersonii qu'elle m'a offerte est maintenant bien raçiné, le substrat 2/3 sable + 1/3 terreau semble bien lui convenir. Pleins de nouvelles feuilles.

La vemiculite = retien l'eau juste ce qu'il faut..
La perlite = drainage, c de la petite pierre volcanique blanche,

Au Québec, on se sert + de perlite , avec notre climat nous avons moins besoin que la terre retienne l'eau, le risque de pourriture des racines s'élève avec la vermicule, on en mets mais pas beaucoup. Par contre dès qu'il faut bien drainé la perlite est idéal.

Chatou

Merci Chatou !
les petites billes d'argile peuvent compenser la perlite ?

Je ne crois pas: ça ne se ressemble pas du tout. Tu peux trouver de la perlite par correspondance chez Baumaux. Et pas mal d'autres choses....